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Le renouveau de l'herboristerie

La mise en lumière de l'herboristerie


Médecine douce longtemps délaissée au profit de la médecine dite “moderne”, l’herboristerie fait, depuis quelques années, de nouveau parler d’elle. En cause : une société changeante à la recherche d'alternatives naturelles pour soigner certains maux. On parle dorénavant de “renouveau de l’herboristerie”.

Que faut-il savoir à propos de cette science naturelle ? Sont-ils en concurrence avec les médicaments de synthèse ? Quel est le futur de l’herboristerie ?

Herbonata vous explique ce que vous devez savoir à propos du renouveau de l’herboristerie.

- Sommaire -


L'herboristerie : une science longtemps délaissée

Encore majoritairement pratiquées il y a quelques siècles, la phytothérapie et l’herboristerie ont, au cours du 20ème siècle, été devancées par les progrès scientifiques et l’arrivée de la production industrielle de médicaments


L'émergence et l'efficacité des médicaments

Doliprane, Paracétamol, Advil...Ce sont des produits que tout le monde connaît et que nous avons tous utilisés au moins une fois.

La création des premiers médicaments et de l’industrie pharmaceutique est extrêmement récente. Elle a en réalité un peu moins de 2 siècles et voit son âge d’or dans les années 30 et 40 avec l’apparition de nombreux médicaments tels que :

- les hormones sexuelles (1930 - 1935)

- les sulfamides (1935)

- la cortisone (1948)

- la pénicilline (1940-1944)

 

 

Qu’entend-on par “médicament de synthèse” au juste ?

Un médicament de synthèse peut être défini comme un produit artificiellement modifié par l’homme en vue de lui apporter des propriétés curatives ou préventives à l’égard de maladies d’origine humaine ou animale.

Autrement dit, un médicament n’est pas un élément naturel.

Lorsqu’on parle de médicament de synthèse, il faut savoir qu’il en existe différents types en fonction de leur utilisation et de leurs composants. 6 catégories sont à citer :

- médicament générique

- médicament biosimilaire

- médicament biologique

- médicament à base de plantes (à ne pas confondre avec les plantes médicinales)

- médicament essentiel

- médicament orphelin

 

Là où les médicaments ont pu révolutionner notre monde, c’est sur leur capacité à être produits en masse, à une échelle planétaire. Invention majeure du XIXème - XXème siècle, l’apparition de ces produits de substitution pour soigner moult maux et maladies constitue une clé dans le domaine de la médecine.

 

L’apparition des médicaments de synthèse a notamment permis de :

- produire en masse des objets capables de soigner des millions de personnes

- stocker des produits de guérison

- transporter et utiliser des médicaments n’importe où et n’importe quand

Malheureusement, la recherche, la fabrication et la production de masse a aussi entraîné la quasi-disparition des médecines alternatives autrefois majoritaires aux 4 coins du monde. Parmi elles, l’herboristerie et la phytothérapie : deux sciences naturelles et deux formes de médecine douce.


L'herboristerie, une discipline dénigrée

Avec l’essor de la médecine moderne et des nouveaux médicaments, l’herboristerie a peu à peu été mise de côté.

Autrefois métier reconnu par l’État français, l’herboriste se voit censuré et boycotté durant l’ère Pétain. Malgré un intérêt croissant pour les plantes de la part de la population française, le maréchal décide, en 1941, de supprimer officiellement la profession d’herboriste.

À partir de là, s’organise toute une lutte de la part des phytothérapeutes et herboristes pour obtenir reconnaissance face aux développements des pharmacies dans toute la France.

 

 

Pourquoi Pétain a-t-il voulu tuer l’herboristerie ?

En 1941, la priorité n’était certainement pas l’essor de l’herboristerie sur le territoire Français. Pourtant, l’ancien premier ministre français en a décidé autrement en rayant d’un coup de stylo le diplôme officiel d’herboriste.

Cette décision est en réalité liée à la montée en puissance des lobbies pharmaceutiques et à la volonté de donner le monopole des plantes médicinales aux pharmaciens qui, pourtant, mettront rapidement de côté la phytothérapie au profit de la vente de médicament de synthèse basé sur des molécules chimiques.

L’herboristerie, une discipline toujours dénigrée ?

Sur un plan légal : oui ! Alors que nos voisins allemands, suisses, belges, anglais ou italiens enseignent encore l’herboristerie dans les universités, la France continue d’avoir une dent contre la phytothérapie et cette médecine douce.

Question de fierté ou de business, l’herboristerie n’est, à date, toujours pas reconnue par l’État français et, il faut le dire, la législation est loin de plaider en faveur de ces professionnels des plantes.

Avant 1941, on comptait près de 4500 herboristes réparties dans tout l’hexagone. Aujourd’hui, ils ne sont plus qu’une centaine et ne sont même pas officiellement reconnus.


Les limites de la santé industrielle

Même si l’industrie a beaucoup apporté à la société que nous connaissons, elle n’en a pas moins été la cible de nombreux scandales.

Il n’en va pas sans dire que l’industrie pharmaceutique a ses limites. Entre dégâts sur la santé de millions d’individus et une industrie qui a tendance à préférer vendre plutôt que soigner, les médicaments de synthèse ont connu des hauts et des bas.

De ces nombreux événements qui ont eu lieu et qui n’ont été qu'amplifiés par la presse, de plus en plus d’individus tournent le dos à la médecine de synthèse et s'orientent vers des pratiques comme l’herboristerie qui semblaient en voie de disparition.

Des exemples de scandales pharmaceutiques ?

Le gaspillage de vaccins H1N1 : en 2009, les prévisions sont alarmistes et la France décide de commander 94 millions de vaccins. Finalement, seulement 6 millions seront nécessaires et 400 millions d’euros sont dépensés inutilement.

L’affaire “Vioxx” : il s’agissait d’un médicament commercialisé de 1999 à 2004. Il aurait, selon la FDA (Food and Drugs Administration), provoqué 160 000 crises cardiaques et provoqué 40 000 décès.

Finalement, l’industrie pharmaceutique a été responsable de nombreux scandales sanitaires pendant que les médecines douces n’ont jamais été au cœur des débats…

Dorénavant, les pilules chimiques sont pointées du doigt et des milliers sinon des millions de citoyens à travers le monde se méfient des acteurs de cette industrie (Bayer, Pfizer, Sanofi…). Le nombre de Français qui refusent de se faire vacciner contre la COVID-19 en dit long.


L'herboristerie : un retour aux sources de la santé

L’herboristerie se définit comme l’étude des propriétés des plantes médicinales ainsi que leur commercialisation. Employée depuis des millénaires, elle se démocratise notamment à travers Dioscoride, un grec installé à Rome et à l’origine de la fameuse oeuvre “De Materia medica”.

Le renouveau de l’herboristerie est le témoin, entre autres, d’une volonté de retourner aux sources de la santé.


L'herboristerie, une science de la nature

L’origine des médicaments remonte à l’utilisation et à l’exploitation des propriétés actives présentes dans les plantes. L’Homme moderne n’a en réalité rien inventé. Les premiers médicaments de synthèse étaient à base de plantes !

Médecine passive, l’herboristerie ou la phytothérapie s’inspirent des bienfaits offerts par les plantes qui sont aujourd’hui répertoriées dans la pharmacopée française.

L’herboristerie est avant tout une science de la nature. Toutes ses productions et ses solutions sont purement issues de la nature et aucun produit chimique n’est mis en cause de la réalisation des breuvages et remèdes concoctés par les herboristes.

 

 

Véritable médecine douce, elle est à mi-chemin entre la science et la tradition. Les plantes ne cessent de nous étonner et, chaque année, de nouvelles propriétés médicinales sont découvertes par des scientifiques, des phytothérapeutes et passionnés.

Contrairement à d’autres médecines alternatives comme l’Ayurvédisme, la phytothérapie (et l’herboristerie de surcroît) dispose d’une reconnaissance sur le plan scientifique : il a été prouvé que de nombreuses plantes peuvent avoir un impact positif sur notre santé.

100% naturels, 0% chimiques, les remèdes à base de végétaux n’ont que du bon pour notre métabolisme - à condition de recevoir des conseils avisés de la part d’un expert !


L'herboristerie, la santé accessible à tous

Autre avantage de l’herboristerie : son accessibilité, tant sur un plan financier que physiologique.

Cultiver des plantes et les utiliser à des fins médicinales, n’importe qui peut le faire ! Que vous ayez un petit jardin ou que vous vous baladiez dans la nature, avec quelques connaissances, vous pouvez aisément récolter des plantes, des feuilles, des baies ou des fruits que vous pourrez exploiter pour soigner certains maux ou certaines douleurs.

Avec l’herboristerie, nul besoin de mettre la main au portefeuille ou d’avoir une sécurité sociale. Vous, monsieur ou madame X, pouvez être votre propre petit herboriste.

Et même, si vous préférez vous faire suivre par un expert, les services d’un phytothérapeute ou les conseils d’un herboriste finiront toujours par être plus rentables et plus sains que des traitements médicamenteux.

L’herboriste n’est pas officiellement reconnu. C’est un fait. En revanche, des herboristes, il y en a très probablement plusieurs près de chez vous. En effet, de nombreux passionnés et experts en plantes aux vertus médicinales n’hésitent pas à proposer leur service.

Et parce que l’herboristerie est une médecine douce accessible à tous, voici quelques idées de végétaux à exploiter pour leurs vertus :

La grenade : elle est composée de deux puissants antioxydants. Elle influe positivement sur les cancers d’origine hormonale.

Le thé vert : c’est un antioxydant par excellence. Grâce à ses flavonoïdes, elle est capable d'enrayer une tumeur à elle seule. Elle agit aussi en prévention et pour le traitement de plus de 60 maladies.

La sauge : utilisée depuis l’Antiquité, elle soulage l’inflammation des muqueuses de la sphère ORL. Une angine ? Un aphte ? La sauge est là pour vous.


L'herboristerie, une médecine responsable

Contrairement à l’industrie pharmaceutique qui est l’une des industries les plus polluantes (elle émet plus de gaz à effet de serre que l’industrie automobile), l’herboriste se veut beaucoup plus responsable.

Peut-être est-ce lié au fait qu’on ne produit pas de remèdes naturels à base de plantes à grande échelle. Quoiqu’il en soit, même si le poids de la phytothérapie était le même que celui des médicaments de synthèse, nul doute que l’impact environnemental de "l'industrie de l’herboristerie” serait minime.

 

 

Pourquoi ?

Simplement parce que l’herboristerie est une science de la nature. Elle se veut avant tout responsable vis-à-vis de l’environnement. C’est là un de ses points forts et ce qui permet, entre autres, le renouveau de l’herboristerie.

Au-delà de l’aspect bénéfique que peut avoir l’usage des plantes thérapeutiques sur notre corps, le fait de privilégier des solutions naturelles issues de végétaux permet aussi d’adopter un comportement plus écoresponsable.

Qui plus est, cette médecine alternative ne nécessite pas une exploitation intensive de l’environnement. L'herboristerie peut être contrôlée à l’échelle locale.

Plante aromatique, plante thérapeutique, les préparations sont généralement préparées avec des produits bio et locaux.

Que ce soit sous la forme d’infusions, de patchs, de tisanes ou autres, l’herboristerie est une technique médicinale bien plus écolo que la médecine moderne.

 


L'avenir de l'herboristerie

Difficile de prédire l’avenir de l’herboristerie avec exactitude. Cependant, une chose est sûre : le renouveau de l’herboristerie se fait ressentir depuis une dizaine d'années. Ses bienfaits sont de plus en plus reconnus et des millions de Français n'hésitent pas à passer le cap !


Une herboristerie connectée

Avec l’essor du digital dans le monde entier, de nombreux herboristes ont compris l’opportunité que représentait internet. En plus de renforcer la notoriété de cette médecine à base de plantes aromatiques et médicinales, le web est un canal de communication majeur.

Herbonata, l’herboristerie moderne et connectée mais aussi l’experte dans la vente de produits de phytothérapie haut de gamme, l'a bien compris.

L’utilisation des plantes est, grâce à internet, accessible à n’importe qui. Dès lors, il fallait que les herboristeries assurent une présence digitale pour pouvoir :

- informer les amateurs et passionnés

- livré des plantes aux vertus médicinales ou des produits phytothérapeutique rapidement

- échanger avec toutes les personnes intéressées par l’univers de l’herboristerie et de la phytothérapie

 

L’herboristerie a longtemps adossé le rôle d’une forme de médecine old-school à contre courant et dédiée aux hippies et aux “babos”. La réalité est toute autre. L’herboristerie d’aujourd’hui se veut accessible à toutes et à tous. Pour ça, être visible sur internet est indispensable.


Internet fait partie intégrante du renouveau de l’herboristerie.

 

Une herboristerie durable et responsable

Il faut le dire : le renouveau de l’herboristerie a aussi lieu en dépit de la mise en exergue de défauts de l’industrie pharmaceutique jugée ultra polluante et ultra capitaliste.

Avec une tendance mondiale qui est à la conservation et au respect de l’environnement, l’herboristerie s’illustre comme une médecine plus durable et plus responsable.

Sur le plan social comme écologique, cette alternative aux médicaments chimique répond parfaitement aux préoccupations sociétales et environnementales du 21ème siècle.

Les plantes, leurs principes actifs et leurs propriétés médicinales semblent avoir encore de beaux jours devant eux.

 


Le mot de la fin

Il y a près d’un siècle, l’herboristerie semblait être sur le point de disparaître. Toutefois, l’évolution de notre société, la prise en compte de l’environnement et les scandales liés à l’industrie pharmaceutique et ses lobbies ont permis le renouveau de cette médecine douce.

Les médicaments de synthèse sont délaissés au profit des plantes sauvages et de leurs vertus ! Millepertuis, menthe, romarin, pissenlit seront-ils les nouveaux médicaments de notre ère.

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