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Les bienfaits de l’écorce de chêne

Les vertus astringentes du chêne


Le chêne est une plante médicinale très répandue dans tout l’hémisphère nord.

On utilise son écorce et ses feuilles depuis des siècles dans des préparations destinées à traiter de nombreuses affections : diarrhée, hémorroïdes, angine…

Profitant de sa riche formulation en tanin, il bénéficie des propriétés astringentes, très pratiques en cas de maladies de la peau comme l’eczéma.

C’est surtout au printemps qu’il sait se faire distinguer, avec sa magnifique floraison verdoyante.

Vous voulez tout savoir sur le chêne ? Découvrez tout de suite son histoire, ses usages et ses nombreuses propriétés thérapeutiques.



Présentation du chêne

Le chêne est un arbre majestueux à feuilles caduques. Il appartient à la famille des Fagacées et est originaire des régions tempérées d’Europe. Ses vertus médicinales peuvent varier en fonction de ses espèces et suivant leurs lieux de développement.


Histoire et utilisation traditionnelle du chêne

Le chêne est utilisé depuis des millénaires pour de nombreux usages :

  • Consommé par les bêtes et les humains pour son fruit
  • Appliqué en médecine traditionnelle
  • Utilisé en maçonnerie et en menuiserie
  • Employé dans la construction de bateaux
  • Utilisé comme bois de chauffe et de cuisson

De source sûre, l’origine du nom vernaculaire « chêne » est tirée des couches linguistiques les plus anciennes. Il renvoie ainsi à « dreu » et à « perk?us », à « hey? » et à « cassanos » : quatre étymons indo-européens et gaulois, faisant référence à la solidité du végétal.

En français, le nom du chêne aurait d’abord été « chasne » puis « chesne ». Il est désigné scientifiquement par le mot latin « Quercus », lui-même emprunté à la racine indo-européenne « perk?us ».

Les vertus du chêne sont connues depuis si longtemps qu’il porte avec elles son lot de symboles et de légendes.

Dans beaucoup de traditions anciennes, cet arbre majestueux, impressionnant par sa robustesse et sa longévité, était considéré comme une essence sacrée. Il symbolisait, dans d’autres cultures de l’époque, une porte donnant sur les deux extrémités de l’année, bouclant de cette façon le cycle annuel.

Du côté de la mythologie celtique, le chêne représentait un temple. Ses vertus curatives sont exploitées en médecine traditionnelle depuis des siècles. Aussi, l’utilisation du chêne à des fins thérapeutiques remonterait au moins à la Rome et la Grèce antique. Voire bien avant.

À l’époque de Galien et de Dioscoride, deux médecins de l’Antiquité, on l’employait pour freiner les saignements de tous types, aussi bien internes qu’externes. Le médecin français François-Joseph Cazin en faisait de même dans les années 1800, pour arrêter les écoulements de sang utérus et les saignements des poumons consécutifs à la tuberculose.

Les propriétés astringentes, anti-inflammatoires et antiseptiques de l’écorce de chêne sont de même utilisées depuis la nuit des temps en herboristerie et en phytothérapie comme traitement pour soigner les affections de la peau. Cette partie de l’arbre était également réduite en une poudre appelée « tan ». Les tanneurs s’en servaient pour tanner les peaux de bêtes, afin de les rendre imputrescibles, plus imperméables et solides.

Pour ce qui les concerne, les fruits du chêne, généreusement produits — environ 50 000 par an —, tenaient une place importante dans les régimes alimentaires néolithiques et paléolithiques.

Plus récemment, les Polonais et les Allemands s’en servaient pour faire un succédané de café et de pain.

De nos jours, les indications thérapeutiques du chêne dans la phytothérapie d’antan sont encore d’actualité. Les phytothérapeutes la prescrivent, entre autres, en cas de diarrhées, de maux de gorge et d’hémorroïdes.

Le chêne est en somme une plante médicinale dont les recettes ancestrales ont résistées à l’épreuve du temps. Ses vertus curatives sont multiples.


Description botanique du chêne

Le chêne est un arbre de grande taille pouvant vivre plus de 1 000 ans et atteindre une hauteur de 20 à 45 mètres. Il produit des fruits qui sont des glands de 1 à 5 cm, comestibles et très nutritifs. Portés par de longs pédoncules, ces derniers sont fixés dans une cupule et tombent en automne, avec un goût plutôt proche de celui de la châtaigne.

Assez dépendants des conditions climatiques auxquelles ils sont soumis, les glands du chêne ont une forte concentration en tanins dans les zones à climat tempéré plutôt froid — jusqu’à 10 % —, et en sont moins dotés dans les pays du sud de l’Europe.

L’écorce du chêne est pour sa part lisse chez les jeunes individus et crevassée — au niveau du tronc — chez les spécimens les plus âgés. Cette partie de l’arbre est très utilisée en phytothérapie, prisée pour ses nombreuses propriétés médicinales.

Les feuilles du chêne, quant à elles, sont vert foncé, alternes et lobées. De floraison printanière, elles interviennent également comme thérapie pour soigner un certain nombre de maladies.

Cultivé comme arbre ornemental, le chêne couvre 39 % de la forêt française et est très répandu en hexagone. On le croise aussi dans les zones tropicales d’Amérique et d’Asie.

Il convient de noter que le « chêne banc » ou « chêne rouvre » ou « Quercus robur » est l’espèce la plus utilisée pour les vertus phytothérapeutiques de son écorce. Cela dit, pour des usages médicaux, d’autres espèces peuvent également convenir. Seul le chêne vert est à éviter, de préférence.


Les bienfaits de l’écorce de chêne

L’écorce de chêne est bien connue en herboristerie et en phytothérapie pour ses nombreuses vertus curatives. En effet, c’est la partie de l’arbre qui abrite la majeure partie de ses principes actifs : tanins, flavonoïdes et catéchines.


Une forte présence de tanins dans le chêne

Le chêne est particulièrement riche en tanins — 15 à 20 % : une substance active aux propriétés astringentes, calmantes et antiseptiques.

Grâce à ces vertus, il permet de lutter efficacement contre les affections cutanées telles que l’eczéma, les irritations de la peau et la transpiration excessive des pieds ou des mains.

En hiver, c’est un remède naturel très pratique pour soulager les peaux sujettes aux engelures.


Lutter contre les infections

Associées à ses propriétés astringentes, l’écorce de chêne possède des vertus anti-inflammatoires naturelles, efficaces pour lutter contre les inflammations des muqueuses.

C’est également un antidiarrhéique à privilégier en cas de diarrhée, de problèmes digestifs ou d’inflammations intestinales. Elle soulage les aphtes et les ulcères, tout en limitant les infections causées par des virus et des bactéries : infections vaginales, veineuses et de la vessie.

Autres indications thérapeutiques : l’écorce de chêne est appropriée pour traiter les pertes blanches et les règles trop abondantes et prolongées. Elle fonctionne aussi pour soulager les calculs rénaux et les calculs biliaires.


Stopper les saignements

L’écorce de chêne est une alternative naturelle recommandée en cas de saignement, interne ou externe. Elle soulage également les lésions cutanées : les plaies, les brûlures et les blessures.

Sa formule riche en substances actives taniques en fait une bonne solution naturelle particulièrement efficace contre les hémorroïdes.

Les tanins hydrolysables et condensés qui la composent s’associent en effet aux protéines de la peau pour lui donner plus de tenue, en resserrant ses différents tissus.

Ainsi, administrée localement, l’écorce de chêne favorise la restructuration cellulaire tout en éliminant les agents pathogènes. Son action sur l’épiderme est généralement bien tolérée et très bénéfique. Elle aide à guérir les ecchymoses et les coupures.

En cas d’infections fongiques et d’inflammations de la peau, la poudre de cortex de chêne convient parfaitement.


Comment profiter des bienfaits du chêne

Pour offrir toutes ses vertus médicinales, le chêne peut être préparé et consommé sous différentes formes.


La décoction d’écorce de chêne

 

L’écorce de chêne se consomme généralement sous forme de décoction, de préférence après avoir été séchée et moulue.

Ingrédients

  • 10 g d’écorce de chêne en poudre par litre d’eau
  • Eau bouillante

Préparation

La préparation de la décoction d’écorce de chêne est assez simple et rapide.

Pour ce faire, mettez votre cortex de chêne en poudre dans une eau préalablement chauffée.

Laissez infuser 10 min. Filtrez. Votre décoction est prête !

Si vous disposez, à l’inverse, de morceaux d’écorce de chêne, faites-les bouillir 10 minutes dans une casserole potable. Dosage : 5 g par litre d’eau.

Consommation

Prenez 3 tasses par jour loin des repas. Car les tanins présents dans cette infusion pourraient altérer l’absorption des nutriments disponibles dans votre alimentation ou dans vos compléments alimentaires.

En respectant cette fréquence de consommation, vous ne tarderez pas à ressentir les multiples bienfaits associés à ses nombreuses vertus médicinales du chêne.

Retenez toutefois que la décoction de cortex de chêne n’est pas ce qu’il y a de plus agréable à boire.


La tisane de feuille de chêne

De façon à lutter contre les pathologies cutanées et les infections hémorroïdaires, l’écorce de chêne peut être remplacée par sa feuille. Celle-ci détient en effet les mêmes propriétés et produit les mêmes effets, quoique son infusion soit moins puissante et moins âpre que la décoction d’écorce de chêne.

Ingrédients

  • Une poignée de feuilles de chêne par litre d’eau
  • Eau bouillante

Préparation

Commencez par mettre vos feuilles de chêne dans une casserole potable. Ajoutez un litre d’eau pour chaque poignée et portez le mélange à ébullition légère. Observez un temps de cuisson de 10 minutes et laissez infuser pendant une dizaine de minutes. Votre tisane est prête !

Vous pouvez l’utiliser en interne ou en gargarisme pour soulager les maux de gorge comme les angines. Elle est aussi indiquée comme lavement en cas de pertes blanches ou leucorrhée.

Consommation          

La fréquence de consommation de la tisane de feuille de chêne est de 3 tasses par jour pour plus d’efficacité.


L’utilisation externe du chêne

En augmentant un peu les doses pour obtenir une décoction plus concentrée, l’écorce de chêne peut être utilisée en externe pour faire des compresses ou des bains de siège en cas de fissures anales et d’hémorroïdes.

En gargarisme, ses vertus médicinales sont bénéfiques sur les inflammations de la gorge et des gencives. On en profite aussi en cosmétologie pour concevoir des soins capillaires destinés à entretenir les cheveux gras à tendance pelliculaire.

En cas de fatigue générale, la décoction de l’écorce de chêne peut être utilisée en lavement ou diluée dans un bain complet ou spécifique pour les pieds et les mains.

Pour tous ces usages externes, faites bouillir 15 g d’écorce de chêne par litre d’eau pendant une dizaine de minutes. Si vous souhaitez faire votre préparation avec un cortex réduit en poudre, utilisez-en deux cuillères à soupe en infusion dans un ½ litre d’eau pendant une quinzaine de minutes et laissez mariner 10 min.

Il est à noter que les bourgeons de chêne sont quant à eux utilisés en gemmothérapie comme stimulant de la corticosurrénale et agissent comme tonus pour lutter contre la fatigue.

Les contre-indications liées au chêne

Si vous nous lisez depuis un certain temps, vous savez alors que les plantes riches en tanins sont à consommer avec parcimonie. Une surconsommation de l’écorce de chêne par voie interne pourrait en effet provoquer une irritation gastrique ou une déshydratation du tube digestif, des opiniâtres constipations et des vomissements.

Contrairement aux contre-indications habituelles, l’écorce de chêne peut être utilisée par les femmes enceintes et allaitantes. Seule précaution d’emploi : le respect des doses recommandées.

En cas de traitement parallèle, demandez l’avis de votre médecin ou d’un professionnel de santé. Le cas échéant, veillez à la prendre loin des prises de médicaments. Car les végétaux tanniques diminuent leur absorption au niveau de la muqueuse digestive.

Où acheter son écorce de chêne ? L’écorce de chêne est en vente dans les herboristeries.

Si vous préférez faire une incursion en forêt pour la récolter vous-même, sachez que ce remède naturel se récolte au printemps, avant la poussée de nouvelles feuilles.

Idéalement, prélever votre écorce de chêne sur les rameaux de 4 à 5 ans. L’écorce du tronc des vieux spécimens est souvent très abîmée, trop épaisse et difficile à travailler. En plus, les lésions causées au niveau du cortex de l’arbre peuvent sévèrement le fragiliser.

Une fois votre précieuse récolte obtenue, faites-la sécher au soleil ou dans un déshydrateur (rassurez-vous, cela n’atténuera pas sa forte teneur tanique).

Réduisez-la ensuite en poudre au moulin à café ou gardez-la en morceaux dans des contenants en papier. Conservez au sec et hors de portée des enfants.

Le mot de la fin sur l’écorce de chêne

Les bienfaits de l’écorce de chêne, vous l’aurez compris, se comptent par dizaine ! Pris en interne ou appliquée localement, elle intervient comme thérapie pour soigner de nombreuses affections.

Grâce à son pouvoir astringent qu’elle doit principalement à sa forte concentration en principes actifs tanniques, elle soulage les peaux souffrant d’affections cutanées comme des eczémas.

Consommée sous forme de décoction, l’écorce de chêne déploie ses propriétés antidiarrhéiques et favorise le confort en arrêtant les évacuations inopinées de selles liquides ou pâteuses.

Tout comme le marronnier d’Inde, c’est un remède naturel efficace contre hémorroïdes. Utilisé comme expectorant, il élimine les muqueuses et guérit les maux de gorge.

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