L’épilobe est un genre de plantes herbacées vivaces de la famille des Onagracées. Ses fleurs à quatre pétales et ses feuilles sont utilisées en herboristerie traditionnelle depuis au moins un siècle.
Prises en tisane (le plus souvent), elles permettent de traiter les troubles de la prostate chez l’homme, les œdèmes et les affections de la peau (par application cutanée). Zoom sur les bienfaits de cette plante médicinale et sur ses modes d’utilisation.
L’épilobe : à petites fleurs, en épi ou hérissé ?
Il existe plusieurs sortes d’épilobe (plus de 200 au total) dont les principales sont :
- L’épilobe à petites fleurs
- L’épilobe en épi
- L’épilobe hérissé
Si la plupart de ces espèces sont employées en phytothérapie pour leurs vertus thérapeutiques, c’est surtout l’épilobe à petites fleurs (Epilobium parviflorum) et l’épilobe en épi (Epilobium angustifolium) qui sont utilisés en médecine traditionnelle pour leurs propriétés phytothérapeutiques.
Bienfaits de l’épilobe sur la sphère prostatique
On ne saurait parler des bienfaits de l’épilobe sans évoquer son action bénéfique sur la sphère prostatique.
Véritable alliée santé pour les hommes (majoritairement de +40 ans), ce remède naturel est réputé en herboristerie et en phytothérapie pour soulager les symptômes des troubles gastro-urinaires : mictions douloureuses, jet faible, envies fréquentes d’uriner, et permet de traiter certains problèmes de la prostate.
Au rang desquels :
- La prostatite aiguë (ou inflammation de la prostate) ;
- L’adénome (ou hypertrophie bénigne) de la prostate.
Son usage dans le traitement de ces pathologies remonterait à des temps anciens, et se justifie, aujourd’hui encore, notamment par sa composition en oenothéines A et B qui combattent notamment les troubles mictionnels.
Son utilisation contre les œdèmes
L’épilobe est un puissant anti-œdémateux, une qualité qu’il doit principalement à sa teneur en composé organique de la famille des flavonols : myricétine-3-O-glucuronide qui agit comme un inhibiteur des prostaglandines.
C’est un incroyable anti-inflammatoire qui est fortement recommandé pour prévenir et traiter le gonflement de certaines parties du corps dû à une accumulation anormale de liquide.
Ses propriétés diurétiques favorisent également la sécrétion d’eau et éliminent les infiltrations séreuses.
C’est principalement l’épilobe en épi qui est indiqué pour cet usage thérapeutique.
Autres vertus médicinales de l’épilobe : son action contre la cystite et la gastro-entérite
Les bienfaits de l’épilobe concernent aussi ses effets positifs sur les inflammations de la vessie (ou de toute autre voie urinaire).
Directement associée à son pouvoir diurétique ainsi qu’à ses propriétés antiseptiques, cette action thérapeutique aide à réduire les problèmes de la miction, augmente les sécrétions et le débit urinaires, limite les mictions nocturnes et inhibe la reproduction des bactéries.
L’épilobe est également conseillé en cas de gastro-entérites et de coliques, en raison de ses propriétés émollientes et adoucissantes.
On lui attribue par ailleurs des qualités astringentes utiles pour soigner les diarrhées aiguës.
Comment profiter des bienfaits de l’épilobe ?
Pour profiter des bienfaits de l’épilobe, vous pouvez l’administrer par voie externe ou par voie interne.
En externe, on s’en sert essentiellement (à partir de la tisane d’épilobe) :En gargarisme ou bain de bouche — pour guérir certaines inflammations buccales et de la gorge telles que les pharyngites, les laryngites et les aphtes.
En pommade (onguent) — pour apaiser les affections cutanées (ex. : eczéma) et soigner les plaies.
En interne, l’épilobe se consomme en infusion, en teinture, en gélules ou en légumes. Vous pouvez ainsi vous tourner vers Notre épilobe à petites fleurs qui contribue au maintien d’une fonction prostatique normale chez l’homme, participe au bon fonctionnement de l’appareil urinaire masculin et aide au confort du système digestif. Ce remède ancestral est également intéressant pour maintenir une bonne mobilité et une bonne flexibilité des articulations. Il soutient la résistance physiologique de l’organisme.